Equateur (suite) - Pérou - Bolivie - Du 29 Octobre au 23 Novembre

De Quito à la frontière Péruvienne - Du 29 Octobre au 2 Novembre

Cotopaxi

Réveil à 6h30 dans notre petit hôtel de la capitale pour partir en direction du volcan Cotopaxi.
Nous nous arrêtons sur les hauteurs du sud de Quito, on constate alors de Quito est une ville gigantesque qui s'étire sur 35 km de long et seulement 5 km de large entre les sommets et les volcans. Après 2 heures de transport et un changement de véhicule pour un 4x4, nous arrivons au départ de la randonnée à 4600 mètres sur le flanc du volcan. Sur le chemin nous avons la chance d'avoir une vue entièrement dégagée et d'admirer sa forme presque parfaite. Le Cotopaxi est l'un des volcans actifs le plus haut du monde, il a d'ailleurs détruit la ville voisine de Latacunga à maintes reprises !

Nous partons bien couvert, pour l'ascension jusqu'au glacier à 5000 mètres ! A peine quelques pas et nous sentons déjà le manque d'oxygène ! On a pourtant envie d'aller plus vite, mais le souffle nous manque !! Les 200 derniers mètres de dénivelé qui nous séparent du glacier sont les plus éprouvants avec la tête qui tourne et le bruit des battements du cœur qui résonne fort. Nous sommes bien contents d'arriver au glacier, de contempler la vue spectaculaire, nous avons l'impression d'être sur le toit du monde (ou du moins du continent !). Cependant le guide nous explique que le glacier rétrécit d'année en année et qu'il disparaîtra d'ici une vingtaine d'années...
Nous avons du mal à quitter cet endroit magique, nous essayons d'en profiter un maximum et de reprendre notre souffle ! Nous redescendons au refuge pour faire un pause déjeuner, petit sandwich au fromage accompagné d'un maté de coca (très bon pour le mal des montagnes).
Redescente très rapide jusqu'au 4x4 car le temps se gâte.
Petit malentendu avec le chauffeur, nous négocions afin que celui-ci nous dépose à Latacunga plus au sud et non à Quito. Le chauffeur accepte finalement, il nous "jette" aux abords de la ville avec nos gros sacs...

La suite après ces photos

Les quartiers sud de Quito

Le volcan Cotopaxi

Le volcan Cotopaxi

Vue depuis le volcan Cotopaxi, à 5000 mètres

Glacier du volcan Cotopaxi

Glacier du volcan Cotopaxi

Pauline dans les nuages

Latacunga

Après plusieurs tentatives, les taxis ne veulent pas nous déposer à notre hôtel. Nous partons donc à pieds dans un dédale de rues en sens unique. Nous arrivons épuisés et avec un indescriptible mal de tête dû à l'altitude. Les coups de marteau incessant qui résonnent dans l'hôtel n'arrangent vraiment pas les choses... (d'ailleurs il y a toujours quelqu'un pour taper au marteau en Amérique du sud, surtout tôt le matin :-)) Nous essayons de nous reposer et Joris en profite pour faire le montage vidéo des Galàpagos. Après un très bon repas rapide, Pauline tombe de sommeil et s'endort rapidement tandis que Joris met la vidéo en ligne sur YouTube (4h !!).

Après une nuit glaciale (il n'y a pas de chauffage en Equateur et l'isolation est presque inexistante : 2 cm de jour entre le mur et le plancher !), nous essayons notre nouvelle technique pour appeler en France (abonnement Skype à 3€ par mois pour les appels illimités vers les fixes en France). Et ça marche ! (encore faut-il du bon wifi !) Pauline est très contente de pouvoir parler à ses collègues de l'Oratoire :-)

Nous traversons ensuite la ville à pieds à la recherche d'un bus pour Baños notre prochaine étape. La technique pour prendre un bus en Equateur : se mettre au bord d'une grande route passante (la Panamericana par exemple), attendre qu'un bus passe et bien déchiffrer les hurlements du "steward" du bus qui indiquent la destination, jeter son sac dans la soute et grimper à toute vitesse dans le bus ! Une fois bien installés, nous nous demandons si nous sommes dans la bonne direction !

Baños

Quatre heures plus tard, un changement de bus dans une ville inconnue et des paysages à couper le souffle, nous arrivons à Baños, petite ville balnéaire aux pieds du volcan Tungurahua (5029m). Un volcan bien réveillé qui crache régulièrement de la lave et de la fumée. Après une rude montée avec les gros sacs, nous trouvons une sympathique auberge écolo et pas chère. Visite rapide de la ville avec de superbes points de vue sur le volcan.

Le lendemain, gros petit déjeuner avant de partir randonner. 5 heures de rando sur les hauteurs de la ville pour avoir un point de vue sur le volcan qui malheureusement reste dans les nuages. Nous profitons néanmoins de la végétation avec des fleurs jusque là inconnues et des très beaux paysages.
Après un bon sandwich, nous filons aux bains en plein air alimentés par de l'eau chauffée par le volcan et chargée de minéraux très bons pour la santé. Nous nous trempons dans les différents bassins d'eau plus ou moins chaude et nous profitons des douches/jets en plein air qui ont un effet massant. Nous ressortons tout mous et détendus (tou es détendou, private joke pour Caro et Manon).
Petite bière apéritive à l'hôtel avant de partir profiter d'une fondue suisse en plein milieu de l'Equateur !! Et oui, le fromage nous manque !! Un vrai petit régal qui nous fait du bien :-))

La suite après ces photos

Baños

Plantations dans les hauteurs de Baños

Les gardiennes du chemins

Un volcan se cache sur cette image

Alausi

Nous repartons dès le lendemain pour notre prochaine destination : la narine du Diable ! Tout un programme. Durant les 4 heures de transport qui nous séparent de Alausì, nous rencontrons Anna, une suissesse et le couple québécois Alain et Lise. Nous passons une très bonne soirée avec eux accompagnés de quelques bières. C'est très plaisant de pouvoir discuter de nos vies et de nos voyages en Français.

Départ le lendemain en train jusqu'à la narine du Diable. Il s'agit d'un aller-retour dans un petit train qui longe des falaises et emprunte des virages étroits. Nous sommes un peu déçus car tout cela est très touristique et un peu cher. Un au-revoir rapide à nos amis francophones et nous arrivons à attraper un bus sur la Panamericana en direction du sud.

La suite après ces photos

Loja et la frontière

Après 10 heures de voyage nous arrivons fatigués et en pleine nuit à la gare routière bondée de Loja. Nous trouvons un hôtel miteux pour la nuit.

Le lendemain, pas grand chose à faire à Loja mais nous en profitons pour changer nos derniers dollars américains. Nous nous tournons logiquement vers les banques mais on nous indique une petite boutique de vêtements, apparemment le seul endroit du quartier où nous pouvons changer de l'argent.
Nous partons ensuite pour Piura, Pérou : 8/9 heures de bus à travers les Andes où nous arrivons à seulement 4 passagers à la frontière de Macara.
Nous traversons à pieds le pont international qui fait office de frontière. Pendant les formalités administratives d'entrée, nous nous faisons attaquer... par des moustiques.

Porte de la ville de Loja

Pérou - du 3 au 20 novembre

Piura & Trujillo

La route jusqu'à Piura nous semble très longue. Encore une fois, nous arrivons tard. L'hôtel est très moderne mais nous n'en profitons pas car nous partons tôt le lendemain pour trouver un bus pour Trujillo plus au sud.

Arrivée à la compagnie de bus (il n’y a pas de terminal terrestre comme en Equateur, chaque compagnie de bus possède son propre terminal), il ne reste plus qu’une place dans le prochain bus pour Trujillo… Nous essayons de trouver un autre horaire avec une autre compagnie en vain… Heureusement un chauffeur de tuc-tuc nous indique une autre compagnie dans une rue perpendiculaire. Seulement 30 minutes d’attente avant le départ et pour moins cher. 

Nous arrivons donc à Trujillo dans l’après-midi (après 6 heures de bus). Le soir nous partons à pieds jusqu’à la plage où nous assistons au coucher du soleil. La côte Nord du Pérou étant ravagée par El Niño tous les 5 ans environ, le quartier côtier est presque abandonné et n’est pas très sûr. Nous repartons donc rapidement en taxi jusqu’à la Plaza des Armas (le centre de toutes les villes Péruviennes). La place est très jolie : tous les bâtiments de style colonial sont colorés et éclairés la nuit. Après un hamburger dont nous tairons la marque, nous rentrons à pieds jusqu’à notre super hôtel.

Le lendemain nous partons visiter le temple de la Lune (culture Mochica, de -100 à 800) et le musée adjacent rempli de poteries finement réalisées et surtout des visages très réalistes. Les mochicas étaient renommés pour l’art, l’architecture et l’agriculture mais aussi pour leurs sacrifices humains : des tournois étaient organisés pour garder le droit de vivre et le perdant était sacrifié.

L’après-midi nous faisons un bond dans le temps (1300 ap. JC), en visitant Chan Chan : la plus grande ville précolombienne des Amériques et la plus vaste cité en adobe de la planète (environ 60 000 habitants). Nous trouvons de très beaux vestiges archéologiques. La cité étant énorme, nous ne visitons qu’un des nombreux palais de la ville.

Avant de rentrer sur Trujillo, le bus nous dépose à Huanchaco au bord de la plage. Les eaux froides et polluées ne nous donnent pas vraiment envie de rejoindre les nombreux surfeurs péruviens.

Cette journée était très intéressante néanmoins nous n’avons pu visiter qu’une petite partie des vestiges. En effet, les recherches sur ces sites sont très récentes, beaucoup de lieux restent encore ensevelis sous de nombreux mètres de sable. Pour exemple, le temple de soleil (qui jouxte celui de la lune), n’est pas accessible au public ou encore, une découverte majeure à 200 km au Nord de Lima, les ruines monumentales de Caral (vestiges de la plus ancienne civilisation américaine, 3000 av. JC) n’est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO que depuis 2009.

Nous passons une bonne soirée avec un professeur brésilien rencontré lors des visites : bières à l’hôtel, suivi d’un bon repas dans un restau chic où nous mangeons de la très bonne viande. (nous parlons avec lui un franco-hispano-anglais, nous nous sommes plus ou moins compris, mais la soirée était très sympa !)

La suite après ces photos

Paysage désertique autour du temple de la lune

Temple de la lune

Temple de la lune

Temple de la lune

Chien sans poil du Pérou, qui a la particularité d'avoir une température interne plus élevée pour supporter le soleil... et servir de bouillotte (véridique!)

On adore le nom, mais pas la boisson...

Chan Chan

Chan Chan

Chan Chan

Chan Chan - les inventeurs du "Pixel Art"

Chan Chan

Chan Chan

Huanchaco

Huanchaco - Les surfeurs péruviens

Trujillo - Plaza de Armas

Trujillo - Plaza de Armas

Huaraz

Nous partons le lendemain en bus de nuit pour les hauteurs du Pérou : Huaraz. Dans le terminal, nous rencontrons un couple de français déjà vu aux Galápagos, ils font également le tour du monde. Le bus est très moderne, chacun à son écran personnel, les sièges sont très confortables et s’inclinent relativement bien puis un dîner et un petit déjeuner nous seront servis ! 

Nous arrivons à Huaraz (3091 mètres d’altitude) à 5 heures du matin un peu fatigués tout de même. C’était notre premier bus de nuit. Nous voulions éviter de voyager la nuit en nous référant aux conseils de notre guide mais aucun autre horaire n’était possible. Nous avons finalement trouvé cette solution bien pratique car elle nous permet de « gagner » une nuit d’hôtel. Cependant la fatigue se fait ressentir ! En arrivant à Huaraz, nous nous recouchons direct à l’hôtel sans pouvoir nous réveiller avant 11 heures ! 

Nous partons enfin visiter la ville et réserver un tour pour le lendemain. Nous nous arrêtons dans un très bon café pour manger des petites douceurs : un pancake fait maison avec sucre et miel pour Joris et une énorme part de gâteau au chocolat / caramel pour Pauline… (les Péruviens sont très gourmands et nous aussi ) 

Heureusement, le lendemain nous partons randonner !!! Il faut bien évacuer toutes ces calories. Nous ne serons pas en reste : nous partons à 6 heures du matin de l’hôtel, 3 heures de combis (petit bus local) plus tard, nous nous arrêtons en montagne pour petit déjeuner puis le chauffeur nous dépose au départ du sentier. 

Nous rencontrons Brice et Marion, 2 amis français qui font également le tour du monde. Très sympas, nous faisons la rando ensemble. 

Nous sommes dans le parc national du Huascaran qui englobe la Cordillera Blanca, magnifique chaîne de montagnes enneigée ! Nous marchons pendant 3 heures entre 3800 et 4500 mètres d’altitude, encore une fois, il est dur de reprendre son souffle dans les montées ! Mais nos efforts sont récompensés à l’arrivée devant la magnifique Laguna 69 aux eaux bleues, aux pieds du Chacraraju (6112 m). Nous déjeunons là-haut en compagnie des vaches très intéressées par notre casse-croute ! 

La descente fut également magnifique car pratiquement tous les sommets environnants sont dégagés nous pouvons les admirer à volonté avec le soleil qui est réapparu. Seul le Huascaran Sur (6768 m, le plus haut sommet du Pérou), reste caché dans les nuages.

Nous repartons pour Huaraz, la route du retour nous semble longue d’autant plus que le chauffeur écoute en boucle un album pendant 3 heures ! La chanson énumère des villes d’Amérique du Sud : Chivay ! La Paz ! Cuenca ! Quito ! Huaraz !!!! Nous avons encore cette musique dans la tête !! Mise à part cette musique entêtante, nous traversons des petits villages de montagnes magnifiques avec beaucoup de cultures de maïs et de fleurs, les terres sont très « vertes » avec comme fond la Cordillera Blanca, vraiment beau. De retour en ville, nous dînons avec Marion et Brice dans un CHIFA (nom des restaurants chinois).

La suite après ces photos

Huascaran

Huascaran

Huascaran

Huascaran

Huascaran

Huascaran

Huascaran - Laguna 69, cachée derrière une vache curieuse

Huascaran - Laguna 69

Huascaran

Huascaran

Huascaran

Lima

Nous partons le lendemain matin pour Lima, là encore, 8 heures de routes à couper le souffle au milieu des montagnes avant de nous retrouver en plein désert avec d’énormes dunes de sables (par comparaison, la Dune du Pila nous paraît bien petite !). 

D’ailleurs, le Pérou se compose de 3 zones climatiques assez distinctes : la zone de montagne – sommets à plus de 6000 mètres où généralement il fait chaud la journée mais très froid la nuit, la zone amazonienne – que nous n’avons pas visitée et la zone désertique qui longe toute la côte du Pérou. Nous arrivons à Lima un vendredi soir, avec les bouchons que cela implique… 

Nous trouvons finalement l’hostal où une soirée se prépare sur le toit !!! Nous posons nos bagages et montons se désaltérer d’une ou plusieurs (!!) bières sur le toit de l’hostal aménagé en bar. L’ambiance est très bonne, les barmaids offrent une tournée de shooters de Pisco Sur (alcool typique). 

Mal aux cheveux le lendemain, nous partons tout de même visiter le quartier de Miraflores où nous logeons. Le quartier est très riche et nous fait penser aux capitales européennes. Nous apercevons depuis les falaises les surfeurs et des parapentistes.

La suite après ces photos

Lima

Lima

Lima

Arequipa & Canyon de Colca

Nous quittons Lima en bus de nuit / salon roulant de la compagnie Cruz del Sur pour les 16 heures de trajet qui nous séparent d’Arequipa. Nous arrivons dans la ville blanche assez fatigués mais pas de sieste cette fois, nous partons à la recherche d’un tour operator pour visiter le canyon de Colca. Nous choisissons de partir avec la compagnie Pablo Tours qui est chère mais nous ne le regretterons pas. Le lendemain, nous visitons la ville et son musée qui abrite la célèbre Juanita : jeune fille sacrifiée à l’époque Inca au sommet du Nevado Ampato et retrouvée presque intacte 500 ans plus tard (grâce à la glace qui l’a conservée). 

La ville est très belle et construite en sillar : une roche volcanique presque blanche ce qui lui donne un aspect très sympa. Nous profitons de cette belle ville pour tester les saveurs locales dans un restaurant renommé : avocat farci de légumes frais et piment farci accompagné d’une sorte de gratin dauphinois en entrée, puis viandes cuites à la façon d’Arequipa en deuxième plat. Nous sommes repus !! Le soir rebelote avec de très bonnes soupes et une énorme salade de fruits pour Joris. On mange bien à Arequipa :-)

3h du matin, nous sommes sur le pied de guerre pour partir dans le canyon des Colca. Le combis arrive avec du retard (nous étions très contents de s’être levés si tôt pour attendre…), mais une surprise : nous avons une guide arequipeña  rien que pour nous et qui parle français !!! Véronica nous accueille dans le combis et nous explique le déroulement de la journée. Nous partons donc pour 5 heures de route. Nous faisons une halte pour prendre un petit déjeuner très complet à Chivay avant de repartir contempler le canyon depuis un mirador. 

Le canyon de Colca est le deuxième le plus profond du monde, le premier se trouvant à plusieurs kilomètres de là : le canyon del Cotahuasi. Et non, le grand canyon d’Arizona n’est pas le plus profond, loin de là : le canyon de Colca est au moins 2 fois plus profond avec ses 3191 mètres ! 

Le combis nous dépose enfin dans le joli village de Cabanaconde (3290 mètres), nous laissons quelques affaires avant de partir pour 2 jours de trek. Le sentier débute dans les terrasses au milieu des cultures de maïs, se poursuit par une longue descente escarpée au bord d’un précipice de 1200 mètres de haut. Depuis le chemin nous apercevons « l’oasis » qui sera notre destination pour déjeuner et piquer une petite tête dans la piscine. Nous rencontrons dans cet endroit insolite, un couple de français avec qui nous sympathisons. 

Après déjeuner nous repartons pour 600 mètres de dénivelé en plein soleil…. Dur, dur pour Pauline, Joris lui, nous attend pendant 10 minutes au sommet !! Une fois en haut, le chemin est plus simple hormis quelques passages délicats où le chemin s’est effondré (encore un dur moment pour Pauline qui je vous le rappelle a le vertige !!). Nous traversons les deux très beaux villages de Malata et de Cosñinhua avant de redescendre pour San Juan de Chuccho où nous allons passer la nuit. 

Quand Véronica nous montre le chemin que nous allons emprunter le lendemain matin, Pauline s’effraie en voyant qu’il nous faudra passer par une impressionnante falaise qui surplombe le canyon. Un bon repas, une petite bière, une courte nuit et nous partons pour le deuxième jour du trek à 4 heures du matin (petite anecdote qui ne nous a pas trop fait rire sur le coup : nos deux frontales, car il fait bien nuit à 4 heures du matin, refusent de fonctionner le moment venu !!). 

Nous partons donc avec le portable de Joris comme éclairage ! La journée commence bien :-) Heureusement, le jour se lève tôt et dès 4h30 nous commençons à y voir plus clair. Une précision : nous partons si tôt car la montée dure 4h et le soleil tape fort dès 7 heures du matin. Nous sommes accompagnés pendant toute la montée du chien d’un aubergiste de Cabanaconde. 

La remontée est plus facile que ce que l’on pensait, Pauline n’a finalement presque pas le vertige et nous arrivons pour 8 heures à Cabanaconde où nous attend un bon petit déjeuner. En dehors de l’aspect physique du trek, Véronica nous a appris énormément de choses sur les cultures locales et nous a permis de mieux comprendre le Pérou et les péruviens. 

Nous finissons les 2 jours de trek en nous délassant dans les bains chaud de la ville de Chivay. Dans le combis du retour, tout le monde dort jusqu’à l’arrivée à Arequipa où nous continuons notre trek avec une course contre le temps pour ne pas manquer notre bus pour Cusco (pas de bol, la compagnie Cruz del Sur est la seule à être ponctuelle au Pérou), mais nos mollets sont les plus forts, nous arrivons à temps !

La suite après ces photos

Arequipa

Arequipa - Plaza de Armas

Arequipa - Momie inca

Arequipa et le volcan el Misti en fond

Arequipa 

Arequipa 

Arequipa 

Arequipa - Plaza de Armas

Arequipa - Plaza de Armas

Arequipa - Plaza de Armas

Arequipa

Arequipa

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca - ça descend

Canyon de Colca - L'Oasis

Canyon de Colca - Le coq moche de l'oasis

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca - Système d'irrigation

Canyon de Colca

Canyon de Colca - Pauline observe le chemin du lendemain avec inquiétude

Canyon de Colca - La fameuse falaise du lendemain

Canyon de Colca - Au petit matin

Canyon de Colca

Canyon de Colca - Ca monte fort

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca - Le chemin se fait un peu la malle

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca

Canyon de Colca - Enfin en haut!

Cabanaconde - Notre chien accompagnateur

Canyon de Colca - Cultures en terrasses

Le fruit du figuier de barbarie

Le volcan Nevado Ampato où a été retrouvée Juanita

Des alpagas

Cusco

Nos mollets continuent d’être sollicités à notre arrivée à Cusco (3326 mètres), car nous avons choisi une auberge qui se situe dans le quartier de San Blas, sur la colline, et dans la région de Cusco, on ne rigole pas avec les montées d’escalier !! Heureusement, une chambre est libre dès notre arrivée à l’auberge (à 6h30), nous pouvons continuer notre nuit quelques heures avant le petit déjeuner.
Plus tard nous partons en quête de billets pour le mythique Machu Picchu ! Hé bien nous avons eu tout le mal du monde à trouver ces fameux sésames !! Aucune indication n’est affichée, les informations données par l’office du tourisme ne sont pas très claires et pour couronner le tout, notre guide (trouvé en Equateur et qui date de 2011), nous explique qu’il faut acheter les billets à Aguas Calientes et que l’entrée se fait sur la base du premier arrivé, premier servi…. On tourne en rond dans Cusco en se faisant « harceler » par tous les vendeurs de tours, de massages, de restaurants… On se sent comme des pigeons étant près à se faire couillonn…. ! Bref… On se décide finalement à passer la porte d’une agence tout en étant persuadés que nous allions nous faire avoir sur les prix. Il n’en sera rien heureusement. L’hôtesse nous explique tout ce dont nous avions besoin de savoir, merci Madame !
Le coût pour aller à Machu Pichhu est élevé et ne cesse d’augmenter apparemment : prix du billet d’entrée en incluant le Wayna Picchu : 170 soles, prix du train obligatoire (une autre possibilité moins onéreuse existe, mais elle nous a paru trop compliquée et trop longue pour notre timing) entre Ollantaytambo et Aguas Calientes : 100 US$ par personne aller-retour (!!!!) + le billet de bus de Cusco à Ollantaytambo (pas cher : 10 soles) + l’hôtel à Aguas Calientes. Tout cela additionné donne une belle somme, on a un peu l’impression de se faire « plumer ». Nos billets de train et d’entrée en poche, nous sommes enfin tranquilles pour visiter Cusco et les environs.

Après une nuit dans notre chambre très froide et humide, nous partons acheter le fameux bolleto turistico (130 soles par personne), qui nous permettra l’entrée de pratiquement tous les sites aux alentours. Deux sandwichs dans le sac à dos et nous partons en combis local pour Tambomachay, premier site de ruines incas que nous allons visiter. Nous découvrons la fameuse maçonnerie incas et de jolies fontaines toujours en service.
Nous marchons jusqu’au au prochain site : Pukapukara, vestiges d’un ancien fort incas d’où nous avons une superbe vue sur la vallée. Au lieu de continuer sur la route jusqu’au prochain site, nous bifurquons au milieu des collines pour une petite pause sandwich. Nous découvrons alors un autre site inca : le temple de la Lune qui nous apparaît plus comme une ancienne carrière plutôt qu’un temple. La visite est cependant très sympa.
Notre chemin continue à travers les cultures pour arriver aux ruines de Q’enqo où nous nous perdons dans les couloirs étroits faits d’escalier et gardant des niches et autels.
Nous descendons jusqu’au magnifique site de Sacsayhuamàn en observant le panorama sur Cusco. Le site est énorme et imposant (bien qu’il ne reste qu'un 5ème des constructions initiales), les principaux remparts en forme de zig zag sont composés d’énormes blocs de pierre (certains pesant plus de 300 tonnes). Les remparts devaient représenter les dents d’un puma et étaient un système de défense très efficace obligeant les assaillants à dévoiler leurs flancs.
Nous finissons la rando en compagnie d’un chien un peu trop collant (on croise des meutes de chiens partout au Pérou et en Bolivie !) et redescendons pour visiter la ville. Cusco (qui veut dire nombril du monde), est le centre du monde Inca et la plus ancienne ville d’Amérique du sud ayant été continuellement habitée.
Nous suivons un parcours nous faisant découvrir des ruelles datant de l’Empire incas, le quartier historique de San Blas, les murs incas sur lesquels de nouveaux bâtiments ont été construits, les rues bondées de commerces en tous genres, le marché San Pedro où Pauline trouve un petit sac à main et un bracelet de pierres qui protège de la montagne.
Nous finissons la visite dans un bar avant de rentrer à l’auberge. Pauline ne se sent vraiment pas bien, peut-être un mélange entre coup de chaleur et mal d’altitude… Au lit sans manger pour dormir 12 heures d’affiler. Joris quant à lui, part manger en ville, trouve une pizzeria et se boit un petit verre de vin rouge chilien en discutant avec la patronne.

Le lendemain, tout le monde va bien, nous trouvons un petit combis pour aller visiter les incroyables terrasses de Moray et les salinieras. Les terrasses de Moray étaient un laboratoire incas pour expérimenter les différents types de cultures, chaque terrasse dispose de son propre micro-climat. Le site est magique et entouré de montagnes enneigées. Un jeune chauffeur de taxi super sympa nous dépose à Maras, 9km plus bas.
Nous continuons à pieds sur 6km jusqu’au salinieras, un endroit étonnant toujours en activité et datant des incas : un petit ruisseau d’eau tiède très salée alimente des petites terrasses qui après évaporation laisse le sel et les minéraux. Toutes ces terrasses donnent un paysage magnifique, atypique et très sympa pour les photos.
De retour à Cusco, nous passons par le marché pour acheter fruits, légumes et fromage, nous repérons ensuite une petite épicerie où nous achetons une VRAIE baguette de pain et du pâté pour nous faire un petit festin à l’auberge, que nous partageons avec des américains et l’aubergiste.

La suite après ces photos

Cusco - Plaza de Armas

Cusco - la montée d'escalier pour se rendre à l'auberge

Cusco

Cusco - Plaza de Armas et les collines vues de nuit

Cusco - Petit passage étroit

Région de Cusco - Ruines de Tambomachay

Région de Cusco - Ruines de Tambomachay

Région de Cusco - Vue depuis le fort de Pukapukara

Région de Cusco - Fort de Pukapukara

Un phasme se cache sur cette photo !

Région de Cusco - En route pour les prochaines ruines

Région de Cusco - En route pour les prochaines ruines

Région de Cusco - Ruines de Q'enqo

Vue de Cusco

Cusco - Sacsayhuaman

  

Cusco - Sacsayhuaman

Cusco - Sacsayhuaman

Cusco - Sacsayhuaman - les remparts sont vraiment énormes

Cusco - Sacsayhuaman

Vue de Cusco depuis Sacsayhuaman

Cusco - Plaza de Armas

Cusco - Ruelle incas

Cusco - Ruelle incas - les cactus remplacent les barbelés

Cusco - Plazita San Blas

Cusco - la fameuse maçonnerie incas

Cusco - le marché San Pedro

Moray - les terrasses incas

Moray - les terrasses incas

Moray - les terrasses incas

Entre Moray et Maras

Entre Moray et Moras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Las salinieras

Ollantaytambo, Aguas Calientes & Machu Picchu

Nous partons le jour suivant pour Aguas Calientes en passant par Ollantaytambo (à tes souhaits !) où nous allons visiter les ruines de la ville qui ont servies de repli à l’Inca lors des dernières batailles contre les conquistadors. 

Il s’agit d’une très impressionnante forteresse où encore une fois les incas ont fait preuve d’ingéniosité quant à l’irrigation et la maîtrise des cours d’eau (détournement de cours d’eau par exemple pour les bains, l’agriculture…). 

Nous réussissons à changer nos billets de train pour partir plus tôt pour Aguas Calientes : bonne surprise, nous nous retrouvons dans le train de luxe pour le même prix ! 2 heures de train dans une vallée étriquée qui suit l’Urubamba. La végétation change pour devenir plus tropicale et dense. Hormis la voie de chemin de fer, il n’y a pas de route qui dessert Aguas Calientes. 

Le soir, encore un coup de folie, nous partons manger à Indio Feliz, un restaurant tenu par un chef français qui allie à merveille spécialités péruviennes et touches françaises pour pas trop cher. Nous repartons le ventre plein en nous disant qu’il s’agit du meilleur restaurant que nous ayons fait depuis notre départ. 

Nous partons le lendemain à 4 heures du matin avec les frontales pour se retrouver comme des c… devant la grille du parc qui n’ouvre qu’à 5 heures… Nous croisons sur le chemin une meute de chien dont l’un saute sur Pauline… Sympa à 4h du mat ! En attendant l’ouverture, une vingtaine de personnes se retrouvent comme nous devant la grille. 

La porte s’ouvre et les touristes que nous sommes peuvent enfin commencer l’ascension dans la forêt des nuages. Joris part devant en tête et essaie d’arriver le premier en haut pour bénéficier du site sans touriste. Après 30 minutes de montée (500 mètres de dénivelé et des milliers de marches), Joris arrive deuxième et Pauline cinquième (et première des femmes !!!), nos entraînements en hautes altitudes nous ont bien servis ! 

Encore une déception, nous arrivons devant une porte fermée… Le site n’ouvre qu’à 6 heures. En attendant devant les portes, les bus de touristes commencent à arriver, nous sommes un peu dépités… Mais nous serons tout de même les premiers à rentrer sur le site. Nous pouvons alors bénéficier du site tout entier pour nous tout seul ! (bon avec les lamas qui eux ont dormi sur place !) 

Un moment unique, rempli d’émotions. Nous sommes chanceux, le soleil se lève sur les ruines à notre arrivée, le panorama est superbe, l’atmosphère est mystique ! Le calme ne durera pas longtemps, les nombreux touristes commencent à envahir le site. 

A 7 heures, nous commençons l’ascension du Wayna Picchu avec encore des marches !! 200 mètres de dénivelé supplémentaires et un chemin vertigineux (encore un cadeau pour Pauline !). Magnifique vue du sommet puis nous redescendons pour visiter les ruines de l’intérieur et le pont de l’Inca. 

C’était une découverte magique et envoûtante, le clou de nos visites au Pérou !

La suite après ces photos

Les ruines d'Ollantaytambo

Les ruines d'Ollantaytambo - détail de la maçonnerie inca

Les ruines d'Ollantaytambo

Les ruines d'Ollantaytambo

Les ruines d'Ollantaytambo - des blocs de pierres non terminés

Les ruines d'Ollantaytambo

Ollantaytambo - train pour Aguas Calientes

Ollantaytambo - train pour Aguas Calientes

Aguas Calientes - le train passe dans la ville

Puente Ruinas - en attendant que les portes s'ouvrent, comme toujours au Pérou un chien nous accompagne

La forêt des nuages, en montant à Machu Picchu

Arrivée sur le site de Machu Picchu - personne !

Arrivée sur le site de Machu Picchu - 20 minutes plus tard

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu - Joris et son ami lama

Machu Picchu

Machu Picchu - une espèce de lapin croisé cochon d'indes !

Wayna Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu - un colibri se cache sur cette photo. Impossible de le prendre en plein vol !

Le chemin pour Wayna Picchu

Vue du Machu Picchu depuis le Wayna Pichu

Vue du Machu Picchu depuis le Wayna Pichu

Pauline le vertige ? Non !! Même pas peur :-)

Petit aperçu des marches pour redescendre le Wayna Picchu

Petit aperçu des marches pour redescendre le Wayna Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Le Pont de l'Inca

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu - on dirait du Dalì !

Machu Picchu

Machu Picchu

Puno & Lac Titicaca

Nous partons ensuite pour le lac Titicaca et Puno, la dernière grande ville du Pérou avant la frontière bolivienne. Après de nombreuses heures de bus, nous arrivons en pleine nuit à destination. 

Nous avons le temps de visiter la ville le lendemain matin, de déguster de très bons raviolis à la truite (du lac, s’il vous plaît !) avant de partir en bus pour Copacabana sur la rive bolivienne.

Puno - Vue du lac Titicaca

Puno - lac Titicaca

Puno - parade des différentes universités de la ville

Bolivie - A partir du 20 Novembre

Copacabana & L'île du Soleil

Nous traversons la frontière à pieds et échangeons nos derniers soles contre des bolivianos.
La chambre de notre hôtel côté Bolivien nous offre une magnifique vue sur le lac.

Nous partons le jour suivant pour l’île du soleil en bateau « tortue » (nous n’avions jamais vu un bateau aussi lent !). Nous sommes déposés au nord de l’île d’où nous entamons une randonnée de 4 heures jusqu’au village de Yumani, au sud de l’île où nous dormirons.
Le lac Titicaca est perché à 3900 mètres d’altitude au cœur de l’altiplano. L’île du soleil est le lieu présumé de la naissance de l’Inca et du Soleil lui-même. D’ailleurs, il tape fort et nous attrapons encore de beaux coups de soleil !
Nous avons fait une très belle balade au milieu des ruines en empruntant le chemin de l’Inca pour arriver à l’auberge, les Cabañas, juste avant l’orage !
Nous passons une bonne nuit fraîche sur l’île avant de reprendre le bateau d’où nous essuyons une belle pluie (presque de la grêle). Après un salvateur maté de coca, nous continuons notre périple en bus jusqu’à La Paz (4000 mètres).

La suite après ces photos

Bolivie - Copacabana - vue depuis notre chambre sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca - Table sacrificielle inca qui sert maintenant aux touristes pour pique-niquer

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca - Une cité engloutie se cache sur cette photo

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Bolivie - l’Île du Soleil sur le lac Titicaca

Traversée du lac Titicaca - le bus d'un côté, nous de l'autre

La Paz

Nous arrivons sous la pluie à La Paz où nous passons une bonne nuit avant de découvrir la ville ensoleillée le lendemain. 

Nous nous réveillons avec la musique ambiante du marché en contrebas. Nous marchons dans le quartier du Prado où nous tombons horrifiés sur des fœtus de lama pendus dans les étals du marché aux sorcières. Sympa après le petit déj… Il s’agit en fait d’offrandes à Pachamama (la terre mère), qu’on enfouit sous les nouvelles constructions. Sur les stands, on trouve également des chauves-souris mortes, du sang d’animaux, des sortes de packages de sortilèges. Tout un monde bien sympathique ! 

Nous finissons le tour du quartier par le vrai marché de fruits et légumes plein de couleurs et de musiques. Nous repartons déjà pour 10 heures de bus vers Cochabamba d’où nous écrivons ces lignes.

Bolivie - La Paz - Le marché du samedi matin sur la calle Illampu

Bolivie - La Paz - Plaza San Francisco

Bolivie - La Paz - un sacré sac de nœuds !

Bolivie - La Paz - le marché aux sorcières : mercado de Hechicerìa

Bolivie - La Paz - le marché aux sorcières : mercado de Hechicerìa